Voilà pourquoi je ne publierai rien
« Stevenson n’était pas un homme religieux, mais il
avait un grand sens éthique. Il considérait, par exemple, que la littérature
avait le devoir de ne rien publier qui pût déprimer les lecteurs. Ce fut une
espèce de sacrifice de sa part vu qu’il possédait une grande force
tragique. »
Oui, contre la muraille du
ciel – qui se cogne, l’oiseau ou le poisson ? Dans une grande ménagerie de
verre, j’entends les deux hurler, l’oiseau et le poisson. La terre est vaste du
côté où je suis, du côté du couchant. Et l’eau passe si vite…
Oui, mais tu es jusqu’aux
oiseaux alors peu importe (ton invalidité). Et puis c’est ton dernier soir.
Fenêtre peut s’ouvrir sur le couchant, au-dessus du vide d’un pays.
Il y a la lumière de la vie
des oiseaux. Sombre.
Ce mal de tête, je ne sais
pas trop ce que je peux faire. Dès que je regarde au loin (d’un pas, à la
fenêtre), ça passe. Dès que je regarde de près (lire et écrire), c’est
infernal. Dès que je suis debout (d’un pas, à la fenêtre), ça passe. Dès que je
suis couché (lire et écrire, tenter de dormir), c’est infernal.
Ce paysage infini, il est à
la fois vaste et creux.
Il est léger comme l’unique. L’unique soirée. Pas encore seul ou déjà seul ?
L’enfance reconstituée. Je suis désolé.
J’avais promis de ne rien
écrire de déprimant.
Il y a ce pont que je ne peux
pas ne pas voir que comme le symbole du temps, comme dans les tableaux de la
Renaissance, par exemple, la Joconde.
« Il y a une scène, au
début du roman, où un personnage contemple du haut d’une fenêtre le labyrinthe
des hommes. »
Labels: château
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