Le Mot ancien, « palissade »
Dans un livre avec des mots. Des mots écrits dans un ordre pas par moi — c’est l’histoire d’un autre — je lis ce mot — je suis toujours prompt à sauter de ma lecture vers quelques faveurs (que me ferait la nuit) — d’ailleurs vais-je dormir, ne pas dormir ? — vaut-il mieux que je lise jusqu’à plus soif ?— ou ces cachets qui traînent autour de mon lit, ne serait-ce pas l’occasion ?
« Clôture faite de planches, de lattes ou de pieux contigus et plantés en terre, tenus par des traverses et généralement taillés en pointe à leur sommet. » Oh, mon Dieu !, un si beau mot pour une définition si dure.
Où est ma mère à me l’apprendre ?
Il y a aussi : « en bois de palissandre ». Je vais partir à l’étranger et j’apprendrai le français à qui voudra.
« Bois dur, lourd, très veiné, de couleur variant du brun clair au brun violacé, du rose au rouge soutenu, fourni par diverses espèces arborescentes tropicales. »
Il n’y aura pas de style, nous écrirons pour nous faire comprendre.
« Deux voix jeunes, l’une masculine, l’autre féminine, discutent d’un peu de tout, mais reviennent principalement sur le thème de leur bonheur : quoi de mieux que d’être comme eux, jeunes, riches, beaux, intelligents, et au surplus amoureux l’un de l’autre ? A la condition toutefois de rester comme ils sont, c’est-à-dire chastes et insensibles aux vulgaires tentations du corps. On croirait tout à fait entendre des personnages du Triomphe de l’amour de Marivaux, s’expliquant l’un à l’autre que la raison doit tout gouverner, même l’amour, et que d’ailleurs l’amour est un sentiment si noble que ce serait le dégrader, voire le trahir, que de se laisser aller à certains actes que le seul bon goût réprouve. »
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