Lorenzo / Foofwa
Lorenzo avait une tenue très belle, très automne-hiver (après l’avoir vu en Mick Jagger au Rond-Point). J’ai adoré le regarder. Je devais le regarder sensuellement puisse Raïssa m’arrêta, « Mais, enfin, Yves-Noël ! » Je rêvais déjà de le remettre en scène parce que j’étais en train de découvrir des choses que je n’avais pas vues encore ni à Bruxelles ni au Rond-Point – oui, en fait, c’est cela aimer. Lorenzo était ce soir-là comme je préfère les gens : réversibles. Ce n’est pas si répandu, même chez les danseurs, Foofwa d’Immobilité est comme ça, quelqu’un dont on sent qu’on pourrait le mettre le haut vers le bas, l’inverser, ça ne changerait rien : l’énergie vitale se déploie, dirigée, dans une équilibre parfait – vivant – vers le haut et vers le bas, deux fontaines. C’est pour moi la perfection, celle avec laquelle on peut tout faire. Voilà comment je vois Lorenzo de Angelis en ce moment. Hier soir, en l’occurrence. Mais qu’on me donne une scène et vous le verriez – me verriez l’aimer –.
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