Sans alcool, la fête est plus folle
Je regardais cette bouteille
de Coca-Cola que j’avais dans la main. Ainsi j’y étais venu – je ne buvais
plus d’alcool – et j’aimais ça. La bouteille inaltérable, la production
mondiale, la marque des marques, tout le 20ième siècle – et je
regardais ces gens autour de moi qui fumaient, habillés seventies dans ce bar
en fausses ruines lui aussi seventies où l’on fêtait l’anniversaire de Ghazi
Barakat. Les années 70 étaient aussi, pour Berlin, une marque inaltérable. Rien
ne changeait en tout cas à cette heure de la nuit parmi ces figurants, avec ce
poster de Marilyn ou de Mae West (j’y voyais mal) et moi en perfecto et avec la
chemise à rayures bleu-blanc-rouge que m’avait donnée my lover Arnaud Bourgoin – j’étais dans les années 70 (je passais outre l’atmosphère enfumée) de ces
photos en noir et blanc dont nous avions vu l’exposition, avec Nicolas Moulin,
soulevant des huées d’enthousiasme de sa part, des photos du quartier de
Kreuzberg où Nicolas habitait – il me disait : « C’est à cause de ces
années-là que je suis venu à Berlin, c’est ma mythologie ! » – et où avait
lieu aussi cette fête rétro.
Labels: berlin
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