Wednesday, December 26, 2012

Moi, c’est juste le titre d’un film


« Ben, moi, c'est juste le titre d'un film. Je me dis que dans un titre de film on peut se construire un film. Tout un chacun peut construire un scénario. » François m'envoie cette vidéo (de Philippe Katerine). Philippe Katerine parle aussi de cette chanson (de Johnny Hallyday). C'est vrai qu'elle est jolie, c'est vrai qu'elle lui ressemble, c'est vrai qu'elle est tendre.

Je suis tout seul dans une maison dans une campagne dans un pays où je suis seul. Mais ce pays est le réel. Il est figuratif. Il s’appelle le Mexique. 


Je ne parle pas trois mots, ça qui est pitié. (Quelle joie quand j’arrive à comprendre qqch !) Alfredo me dit qu’il part un moment et qu’il revient pour la nuit (mais c’est déjà la nuit). J’arrive à lui dire que mañana, c’est ok. Du coup, je ne sais pas s’il va revenir. C’est Emmanuel qui m’a demandé si je voulais être seul ou si je voulais qu’il reste pour la nuit, je ne savais pas ; Emmanuel m’a dit que, lui, parfois, il n’aimait pas être seul, la nuit, dans cette maison. Je ne sais pas s’il faisait allusion à un risque de violence quelconque (en dehors des scorpions), mais j’ai dit alors oui. Mais depuis que je suis là, je suis un peu gêné de la présence d’Alfredo (à qui j’aimerais tant tailler la bavette, mais ce n’est pas le cas).

Je suis seul à Sainte Katerine, seul et il y a les loups (et la pleine lune), mais c’est beau et c’est vaste, vaste comme une piscine d’univers...


Il y a aussi celle-ci qui fait penser au départ de Dieu — mais tout me fait penser au départ de Dieu, il va falloir que je me calme, c’est de la paranoïa, je lis dans Clément Rosset, je me reconnais (mais je reconnais aussi les autres).


« Oh, alone in Santa c'est formidable, n'aie crainte, l'heure est tranquille et se joue de tout mauvais pas. »

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