La Rue magique
Il y a une rue magique, en ce moment, à Paris. C’est la rue Pastourelle qui se prolonge en la rue Chapon. C’est dans le Marais. D’abord vous commencez par l’expo inouïe, proprement renversante, une des plus belles choses que j’ai vues de ma vie, l’expo de Youcef Korichi chez Suzanne Tarasiève (au 7). Que dire ? (Il y a aussi que je suis un peu pressé.) C’est INOUÏ de beauté. Ensuite, l’expo de Thomas Lévy-Lasne (l’ami de Lætitia Dosch et d'Aurélien Bellanger), là aussi les mots — et les bras — m’en tombent : démentiel, virtuosité absolue, pure, « comme en rêve ». Tous les superlatifs n’y suffiraient pas (je vais vite, j’ai un cours de danse). C’est chez Isabelle Gounod, au 13. Rue Chapon, maintenant. Puis l’expo de Damien Cadio dont j’ai déjà parlée : parfaite, sublime, vivante, pure, au 35, chez Eva Hober. Et puis, un peu plus loin, toujours sur le même trottoir, chez Anouk Le Bourdiec (galerie ALB), un tableau unique, mais sublime, cerise sur le gâteau, d’Adrien Belgrand qui devrait avoir une expo personnelle en septembre. Pour tout cela, il faut aimer la peinture, parce que ce n’est QUE de la peinture. Et, moi, j’ADORE la peinture comme j’adore la VIE ! Comme j’adore le « réalisme », comme a dit Carlos Reygadas tout à l'heure dans sa masterclass. Réalisme : recueillir le réel. (Comme un « entonnoir », il disait, parlant de son cinéma.) Toutes ces galeries sont tenues par des femmes délicieuses, voyez-vous, et font de Paris l’une des plus belles villes du monde (si vous en doutiez...)
« Il faut approfondir le corps de l’artiste jusqu’à le rendre concentré. »
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