Poème pour Thibault Lac
je vais aller au marché. je vais passer dans la rue où je t’ai laissé hier, pour y aller, dans la rue où tu as dormi. avec ton frère. tête-bêche. et où tu m’as empêché de dormir pendant un bon moment parce que j’étais heureux de te connaître. dans ma nuit seule. et où j’ai pensé à toi. et encore à toi. et j’ai pensé que c’était dommage que je ne continuais pas le poème que j’ai commencé avec toi. avec toi comme un chat, avec tes omoplates, ta ceinture scapulaire, ta sueur sur ta nuque et légèrement absorbée par ta chemise propre. je pouvais avec mes doigts sentir ta chemise propre que je ne pouvais pas sentir avec mes narines. tu étais prisonnier dans mon dos de mes narines et de mes désirs, tu étais refermé dans ton enveloppe corporelle toute calme et sérieuse.
(Concordance des temps : et j’ai pensé que c’était dommage que je ne continue pas le poème que j’avais commencé avec toi.
Je ne retouche jamais ce que je poste sur ce blog, sauf l'orthographe, les coquilles quand j'en trouve, il y en a plein. Et la concordance des temps, parfois, mais ce n'est pas important (et écrire mal évite de devenir fasciste) (au moins).)
(Concordance des temps : et j’ai pensé que c’était dommage que je ne continue pas le poème que j’avais commencé avec toi.
Je ne retouche jamais ce que je poste sur ce blog, sauf l'orthographe, les coquilles quand j'en trouve, il y en a plein. Et la concordance des temps, parfois, mais ce n'est pas important (et écrire mal évite de devenir fasciste) (au moins).)
Labels: poésie correspondance
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