Tuesday, April 09, 2013

Rosita Boisseau se souvient du Dispariteur en voyant le spectacle de Pascal Rambert, Memento Mori (article paru dans « Le Monde » du 1er avril dernier) :

« (...) Métamorphosé en éponge sensorielle, le spectateur absorbe tout, en particulier les sons ici, des couches électroniques —, qui prennent une ampleur imprévisible. Tout est à deviner, fantasmer, imaginer. Souvenir aigu du spectacle Le Dispariteur (2006), d'Yves-Noël Genod, qui réussissait à faire palpiter un scénario de présences et de voix dans une nuit matricielle.

Moins flexible et suggestive, la nocturne cosignée par Pascal Rambert et Yves Godin joue beaucoup trop, et trop longuement, sur les modulations de l'obscurité. L'épaisseur du noir est sans cesse trouée de halos laiteux, déplacés par des fantômes flottants. (...) » 

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