Le Reste, c'est la mort
(...)
Il y avait une tentation d’écrire, en fait, mais je me retenais. Qqch me retenait et je me retenais. J’aurais voulu écrire très vite. Comme en finir. A la seconde. C’est pas comme ça que ça se passe, mais, moi, j’étais comme ça. Je détruisais les histoires avant qu’elles ne fleurissent, je détruisais la vie. Quand même. En fait, il m’arrivait toujours qqch. C’était surchargé de matière, dans ce rien. Surchargé de contact. Il me manquait l’antimatière. Il me manquait l’amour — l’amour qui seul donne du temps, le reste, c’est la mort.
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