Darling !
Ça te branche d'aller voir Gisèle à Beaubourg le 31 ?
Et aussi, merci, grâce à ton blog j'ai découvert la leçon de Deleuze sur le rêve de l'autre :
Et aussi, merci, grâce à ton blog j'ai découvert la leçon de Deleuze sur le rêve de l'autre :
« Minnelli, il a, il me semble, une idée extraordinaire sur le rêve. Elle est très simple, on peut dire et elle est engagée dans tout un processus cinématographique qui est l’œuvre de Minnelli, et la grande idée de Minnelli sur le rêve, il me semble, c’est que le rêve concerne avant tout, ceux qui ne rêvent pas ; le rêve de ceux qui rêvent concerne ceux qui ne rêvent pas, et pourquoi cela ça les concerne ? Parce que dès qu’il y a rêve de l’autre, il y a danger. A savoir que le rêve des gens est toujours un rêve dévorant qui risque de nous engloutir. Et que les autres rêvent, c’est très dangereux, et que le rêve est une terrible volonté de puissance, et que chacun de nous est plus ou moins victime du rêve des autres, même quand c’est la plus gracieuse jeune fille, même quand c’est la plus gracieuse jeune fille, c’est une terrible dévorante, pas par son âme, mais par ses rêves. Méfiez-vous du rêve de l’autre, parce que si vous êtes pris dans le rêve de l’autre, vous êtes foutu. »
Oui, voilà, foutu, foutue, foutus.
Moi, j'appelle ça l'automne perpétuel, toi l'hiver indien. Quoiqu'il en soit, faut se dire qu'on a au moins eu la chance de connaître Vivaldi for real quand on était petits. Oui, voilà.
Moi, j'appelle ça l'automne perpétuel, toi l'hiver indien. Quoiqu'il en soit, faut se dire qu'on a au moins eu la chance de connaître Vivaldi for real quand on était petits. Oui, voilà.
Love
Xx
Labels: correspondance
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