Enfance Immobile
« Par les songes, les diverses demeures de notre vie se compénètrent et gardent les trésors des jours anciens. Quand, dans la nouvelle maison, reviennent les souvenirs des anciennes demeures, nous allons au pays de l’Enfance Immobile, immobile comme l’Immémorial. Nous vivons des fixations, des fixations de bonheur. Nous nous réconfortons en revivant des souvenirs de protection. Qqch de fermé doit garder les souvenirs en leur laissant leurs valeurs d’images. Les souvenirs du monde extérieurs n’auront jamais la même tonalité que les souvenirs de la maison. En évoquant les souvenirs de la maison, nous additionnons des valeurs de songe ; nous ne sommes jamais de vrais historiens, nous sommes toujours un peu poètes et notre émotion ne traduit peut-être que de la poésie perdue. »
« Et tous les espaces de nos solitudes passées, les espaces où nous avons souffert de la solitude, désiré la solitude, compromis la solitude sont en nous ineffaçables. Et très précisément l'être ne veut pas les effacer. Il sait d'instinct que ces espaces de sa solitude sont constitutifs. »
« Et tous les espaces de nos solitudes passées, les espaces où nous avons souffert de la solitude, désiré la solitude, compromis la solitude sont en nous ineffaçables. Et très précisément l'être ne veut pas les effacer. Il sait d'instinct que ces espaces de sa solitude sont constitutifs. »
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