Wednesday, May 15, 2013

Boris D'Ambly


J’arrivais toujours à être un tout petit peu amoureux. Pas pour de vrai, mais pour le blog. Là, il s’agit d’un type, je dis le nom tout de suite, Boris d’Ambly. Dambly, en fait, mais il a juste demandé que je lui remette la particule qui était tombé à la révolution. « La particule ou la tête » — si je lui remets la particule, est-ce que ça va lui faire perdre la tête ? En fait, ce dont je suis amoureux, c’est de l’amour, en fait, ce dont je suis amoureux, c’est de la rencontre, de la possibilité de la rencontre. Boris est adorable, en ce sens. 

Se faufiler parmi les artères de la réalité
Elles sont noires, éclairées, nous rêvons. Je dis à Pierre (Droulers) le mot de Pierre (Reverdy) qui m’avait fait penser à Pierre (Courcelle ou Dupont), Tu es Pierre et sur cette pierre... : « Quel est votre saint préféré ? — Saint Pierre. — Pourquoi ? — Parce qu’il a trahi. » Et ça le fait rire. Il dit qu’il a pleuré aussi (d’avoir trahi). Il dit que c’est très beau dans le film de Pasolini (Sans doute L’Evangile selon saint Mathieu) et raconte. Bram écoute. Nous arrivons à la gare. De la grande ville étrangère fluide et — dans cette journée curieusement ensoleillée — ; il me dépose à la gare. 

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