Monday, June 03, 2013

Les histoires, j’étais muet



Je décidais de ne plus écrire, de ne plus raconter les milles et une choses qui m’arrivaient ou que l’on me racontait ; je décidais de ne plus embellir, la décision d’embellir, de voir le beau, le neuf, le vivant, le baroque, le burlesque, l’absurde aussi bien, si émouvant ; je décidais de laisser tout ça, de ne rien sauver de la mort, ne rien arracher à la mort. Je décidais de tout livrer à l’oubli, l’oubli magnifique — pour ne rien arracher à la vie... Paris devenait lieu de fuite, de vitesse, de disparition et de communication, de réapparition. Je jouais. Jouais avec la mort, avec la vie. La vie, la mort comme si elles étaient franches et nettes. Comme des éclats. Comme si elles étaient partantes. Fuir dans Paris, c’était la solution. Une ville est le lieu du secret. Comme les réseaux sociaux, les blogs, rien n’est plus secret, au final... 

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