Tuesday, June 18, 2013

Le Magnolia



Evidemment l’acteur sublime n’est pas revenu. Je le pressentais. Toutes mes constructions sur la disparition, la beauté les contient de fait, d’« instinct ». Etre, c’est apparaître et disparaître. Etoiles. Clignotements. La beauté est et n’est pas.

Avec ce temps, les fenêtres ouvertes, j’ai l’impression d’être en Espagne. Il y a un magnolia dans la cour... 


J’ai cette sensation, cette envie, de me tacher d’encre le visage — que j’avais quand j’étais à l’école.


Je suis le seul à avoir pensé à la bouteille d’eau. 


« « Avant, je me posais la question : mais qu’est-ce qu’on fait, vraiment, nous les acteurs ? Est-ce qu’on joue simplement pour vouloir être vus ? Oui, parfois c’est ça, ce besoin de se dire... » Elle s’interrompt.  « Et puis on arrive à être rassuré, à penser, « oui, tu as ta place dans le monde, ne t’inquiète pas » ! ». Elle rit, s’illumine.  « Mais il faut avancer car ça, ce n’est qu’une étape. Moi, j’ai compris grâce à certains spectacles que l’on peut beaucoup donner. Que l’on peut ouvrir des cœurs, être un vecteur de vie. Que même avec le plus noir des rôles, on peut apporter de la lumière. »

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