A ux abords du luxe et de la gloire
« Rêvant d'être des
rois, des sages, des prophètes…
Mais engourdis, perdus dans
le sommeil des bêtes, »
J’ai mélangé Simon à Jamie,
le héros du film de Bill Douglas, cet enfant que l’on voit grandir, il était de
passage à Paris, « Où es-tu ? », je lui ai dit parce qu’il ne
répondait pas (depuis un moment) et, là, ça tombait bien, il était justement de
passage à Paris, il s’était trompé d’un jour pour son retour sur Bruxelles, ils ne l’avaient pas laissé monter dans le train, il revenait de Saint-Jean-de-Luz —
je l’ai envoyé voir My Way Home,
le dernier film de la trilogie Bill Douglas, où on voit Jamie adolescent…
D’ailleurs quand je l’ai vu, c’était plié : il s’était coupé les cheveux
(par rapport à juin) et il semblait (déjà) sortir du film que j’avais vu la
veille… Ainsi va le monde et je ne sais pas ce que j’y fais… (ça se fait sans
moi — ou avec un moi très étrange). Ce qu’il y a d’étrange, dans les photos que
je fais de lui, c’est de s’apercevoir de façon criante qu’il prend la place de
Felix qui lui-même avait pris la place de Julien : c’est toujours le même
garçon très beau, très libre, aux abords de la vie et du luxe et de la gloire…
toujours cette découverte, cette même
découverte…
« The austere black
and white images of the films embody a stillness and intensity reminiscent of
silent cinema and this visual style is augmented by the equally spare and
precise use of sound. Just as the stillness of the image forces the audience to
look, so the relative silence encourages greater attention to specific sounds — boots scraping on asphalt, the chirping of birds and the timbre of voices — granting an emotional power lost in the aural bombardment characterising much
contemporary cinema. »
Labels: bouffes
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