Glaciers du monde
Voilà enfin
le luxe extrême. Bon. Retrouver Cargèse. J’oublie Cargèse à chaque année, mais,
bon, il faut que je me rende à l’évidence, rien n’atteint, dans ce que je
connais, la splendeur de cette côte, de cette corniche, de cette mer comme une
laque bleue… Certes la beauté a des subtilités, là, elle n’en a pas :
c’est le luxe pur. Sans ambage, sans dérivage. D’ailleurs le glacier est
« le meilleur du monde » (d’après « Le Monde »)
« C’est beau, dit Jean-Marc. — oh, c’est sublime… — C’est simplement beau. »
Finalement c’est ma seule semaine de vacances de l’année. Le reste est
pacotille. Ici tout brille, même la route. Brille en vrai.
On s’arrête à
Sagone pour avaler dare-dare des glaces les meilleures du monde avant de
rejoindre Sté au port et de partir se baigner en bateau là où il n’y a pas
de méduses. Le titre n’est pas usurpé. Berthillon n’a qu’à se rhabiller. J’ai
l’impression de manger de la neige. C’est l’image qui me vient, fraîcheur et
pureté inouïe. Sylvie, plus tard, qui travaille pour Frédéric Malle, me dit que
l’image est juste, qu’elle a pensé, d’un parfum au musc blanc, qu’il sentait le
nuage. « Ou les
anges », elle ajoute… Sté parle d’un nouveau parfum de Jean-Claude
Ellena (pour Hermès) qui a l’odeur de brume… Et Bernard nous fait sentir (sur
l’avant-bras) 2 parfums de Jean-Claude Ellena aussi : Narcisse et Mandarine ambrée. Mais je ne sens rien (ou presque).
Labels: corse
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