Je suis et je
ne suis pas à Avignon
Il est très
facile de vivre à Avignon. J’invente Avignon. Tout le monde est là. Nulle part
ailleurs. Ce qui fait qu’on rencontre les gens comme dans un salon. J’aurais
voulu ouvrir ce salon derrière son décor.
J’aurais voulu ouvrir la muraille. C’est un projet inabouti, mais in
progress. Il y a 3 ans, j’avais réussi à mélanger les publics du in et du off.
Mais, là, c’est plus dur, il s’agit de traverser jusqu’aux plus pauvres,
jusqu’aux plus riches. Alors ces frontières sont très étanches, ces 2
frontières sont les plus étanches. Et pourtant, c’est le même monde. C’est le
même monde. J’écris « mort » à la place de « monde ». Je
répète la phrase pour dire « mort » à la place de « monde »
(Je le vois sur le carnet que je relis, ce lapsus calami.)
J’ouvre les
boîtes de nuit
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