J e suis frappé par le nombre d’écrivains qui marche main dans la main avec la psychanalyse...
« Un des grands défis de
la littérature, c’est de montrer que nos sentiments sont structurés comme une
grammaire. Que ce qu’on croit être le plus intime et le plus spontané est
en réalité extrêmement, disons, artificiel ou théâtral et que, au fond, la
grande liberté, c’est pas de ressentir qqch authentiquement, c’est de se
déprendre d’un affect pesant, lourd, et que la littérature est là pour nous
rappeler que les sentiments, je pense à Marivaux, je pense…, sont des artefacts
et donc on peut s’en défaire. Donc je pense qu’elle a un rôle presque thérapeutique, je dirais. »
Ce que je pense : je n'ai pas d'exemples de réussite... Non, je n'en ai pas... Déjà Pierre Jean Jouve avait « raté » son roman de la psychanalyse de son héroïne (Vagadu)...
« Nous baignons dans un
magma de colorations sentimentales permanentes avec toute une figuration de
théâtre pour les exprimer. Un monde confus est en nous tout aussi vrai que le
monde lucide ; ce monde est historique en ce qu’il retrace notre aventure, il est
visionnaire parce qu’il connaît les secrets et peut voir l’avenir, il est
spécifique à chacun de nous et commun à tous. »
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