E spero a amigo
Je voudrais écrire, ce serait
plus facile, ce serait plus facile — de vivre, si je rassemblais tout par
écrit, — tout se déchire, tout part dans tous les sens, j’ai l’impression de ne
pas rassembler de sens — il me faudrait écrire ou ne pas écrire.
Je n’ai pas la place pour des
nouveaux amours, pour des nouveaux amis, mais comment faire cette place ?
C’est lourd de trimballer — à
mesure que l’on vit, c’est lourd…
Marion parlait de la gravité,
que beaucoup de choses s’expliquaient, cet effort, par la gravité…
Elle avait vu le film Forêt…
C’était dans une fête, il y
avait le luthier — et son chien — le nom du chien : …
Et William qui avait fait le
Conservatoire
Elsa, Boris — à qui je
disais : « Tu sais, je suis un peu amoureux de toi… » et qui me
répondait : « Moi aussi, tu sais… » — et qui ajoutait :
« Sans doute pas de la même façon… » Certes, oui… que pouvait-il dire
de plus intelligent ?
Il quittait la fête, il
partait dans une autre, il buvait. Il avait rencontré un type qui l’emmenait
dans une autre — pour boire… Cher Boris, que faire de lui ? que faire… —
et quand me remettrai-je à vivre ?
Devrions-nous louer ce
paysage ?
(Il voulait faire un film sur
moi créant un spectacle, un making off, Les Bouffes ?)
Labels: paris
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