(J ’ai rêvé de toi)
Marlène Saldana et Jonathan
Drillet jouent un spectacle catastrophiquement abouti (on ne sait pas comment ils
ont fait !) à la Ménagerie encore ce soir et demain. J’aurai peut-être pas
le temps d’écrire, mais c’est hautement conseillé (et ils font rentrer
tout le monde…) Hier soir, il y avait tout Paris, mais, ce soir, il y aura la
France (et demain el mundo !) Un travail fou dont on ne pourrait dire que
le titre (pour se faire comprendre) : Fuyons sous la spirale de
l’escalier profond. Un manifeste.
Quelqu’un disait, après, dans le hall (mais ça n’avait peut-être rien à
voir) : « Et, moi, je travaille dans les ruines de tout ça… » Je
l’ai noté, je ne sais plus de qui c’est (tout ceux qui étaient là étaient mes
amis), mais ça pourrait s’appliquer à cette splendeur qui m’a fait dire, à
moi (si je regarde mes notes) : « C’est l’imagination au pouvoir. Mai
68 ne leur arrive pas à la cheville. C’est tout enclos dans l’espace du
théâtre, mais il n’y a pas de murs… » Phrases cultes (par exemple) :
« Mais, moi, je trouve que la doublure sur cette manche n’est pas assez noble
pour se marier avec de la dentelle... », « Il faut que je tombe amoureux vite ou je vais devenir crazy, moi... », « Il faut jamais se tromper de mode, les gens oublient si vite ce qu'ils ont adoré... », etc.
Labels: paris
0 Comments:
Post a Comment
<< Home