T riste España sin ventana
La poésie vient facilement
quand on pagaye dans une langue. Confondre « crevette » et
« psy » en anglais (« shrink » et « shrimp ») avait beaucoup fait rire
l’Américain et il l’avait dit à travers l’océan à son « shrink » donc
(il faisait une psychanalyse de Paris en appelant plusieurs fois par semaine
vers 11h du soir). Là, me frappe une image : Triste Espagne sans
fenêtre. ¿ Por qué ? C’est beau. ¿ Por qué sans fenêtre ? Las ! il s’agit de Triste España qui n’a pas
de chance, bien sûr ! Sans bonheur. Non pas « sin ventana »,
mais « sin ventura »… C’est très connu… Ah, là, là… Il faudrait
ne rien connaître ou tout
connaître comme le dit Angélica Liddell qui travaille avec des non
professionnels ou alors, dit-elle, avec de très grands professionnels qui eux
aussi arrivent, dit-elle, à rejoindre cette brutalité des choses, cette
sauvagerie de la vie qu’elle recherche. Qu’on ne « sache » pas.
« Une nature brutale, bestiale sur scène. » « ¿ Pero qué quiso
decir Mallarmé cuando dijo que la carne es triste y que ya había leído todos
los libros ? ¿ Que había leído hasta la saciedad y que había follado hasta la
saciedad ? ¿ Que a partir de determinado momento toda lectura y todo acto
carnal se transforman en repetición ? ¿ Que lo único que quedaba era viajar ? ¿
Que follar y leer, a la postre, resultaba aburrido, y que viajar era la única
salida ? », demande Roberto Bolaño dans une conférence qu’il me faudra lire en
entier — qui s’intitule : Literatura + enfermedad = enfermedad ¡ Ay !
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