D es critères de déception
La beauté de la nature est
maintenant derrière une vitre et le sommeil est derrière l'écriture — ou
devant. La beauté de la nature est maintenant devant une vitre — et nous
n'avons que nos souvenirs — et le sommeil est devant l'écriture.
Le soleil, seul dieu sur
terre — qu'on n’adore pas assez.
(Vous comprenez quand je
parle ?)
Bleu, tragiquement, de tes
yeux et de ton amour.
La campagne s'éloigne et
pourtant s'éloigne.
Il y a les talus et tout
l'habituel.
Tout est prêt pour le
souvenir.
Comme au premier jour.
Le ciel bleu, c'est les
couleurs.
... de la douleur.
Pluie de filles endormies.
Les mots châtains.
Et chaque arbre est une
flamme.
C'est l'immensité de toutes
les gouttelettes. La surface de la terre est une mer. En suspension. Le temps
passe vite comme à travers les doigts des arbres.
Et il y a toujours cette
chair dans le ciel (associée au ciel), cette chair-hélas.
Hélas et ce désir.
Inceste et mort.
J'irai avec toi
(c'est-à-dire ?) par les forêts.
Puisque les forêts sont le
luxe auquel tu m'as habitué. Les forêts et les salles de bain.
Puisque terre, mer, ciel,
ivresse...
comme une biche...
Maintenant, la plaine décide
pour toi.
Impatience et curiosité ; la
douceur ; l'homme souffrait.
Le problème, c'est que
tout...
avec des franges
Bleu pur, maintenant c'est
tout lavé.
Et que te dire ? qui ne
soit pas dans un livre,
ma nuit ensommeillée.
J'étais parti pour un grand voyage. Pas même un livre...
J'étais parti pour un grand voyage. Pas même un livre...
Les livres qui s'écrivent à
chaque seconde...
Labels: poésie
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