A rt prodige
Au théâtre des Abbesses, je
suis dispersé, je dis encore « je », je m’éclaire avec l’appli iTorch
et je reconstitue un paysage rien que par exploration, Philippe Gladieux est à
la lumière, c’est le génie actuel, vous ne savez pas ? ce n’est pas parce que
je travaille avec lui que je le dis… lumière de soleil et de neige et Fabrice
Lambert est tellement dark tellement sublime… il sort du fragile cosmos, en
voyage, d’où vient-il ? plus
rock que tous les rocks, il n’est que volume, que réel, qu’animal, splendeur du
mobile coupé de la vie, je crois que je n’ai jamais vu un homme plus sexy que
cet abruti ! il s’est habillé de rouge comme un torero, faire du
jardinage, pour un aveugle, c’est très important, son visage — malheur ! —
si expressif ! la deuxième pièce, après l’entracte, elle aussi est
sublimissime, mais gâchée par des sorties de secours, il faudra attendre de la
voir dans de bonnes conditions (boîte noire) pour en faire réellement
l’expérience, je conseille de partir à l’entracte car se contenter de la
première — qui s’appelle Nervures
— est inoubliable, cadeau inouï, art absolu, ah, by the way : le somptueux
mobile aussi, de Xavier Veilhan.
Labels: paris
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