C arte postale
A Paris, il n’y a pas eu d’hiver. Il est possible, peut-être, qu’encore au mois de mars. Mais ici, à Toulouse, il y a les premières fleurs. Un chauffeur de taxi m’a rappelé que l’année dernière les très beaux week-ends de neige, ç’avait été en mars. Mes amis riches m’envoient des photos de leurs lieux de vacances, quel bonheur, la neige ! l’immaculée ! Je ne suis pas triste d’être sans la neige. Les photos reçues sur mon iPhone au matin me rendent fou de joie ! J’ai un psy que je ne vois plus depuis que je n’ai plus d’argent, mais que je revois encore de loin en loin — qui m’a dit qu’il faut désirer ce que l’on a, que c’est le secret (du bonheur). Et, en effet, je ne suis pas malheureux : je désire ce que j’ai : je n’ai rien et je le désire. J’ai des amis riches, je trouve ça magnifique d’avoir des amis riches, je ne les envie pas. Quel bonheur de les imaginer sur les pistes ! Les fleurs que j’ai vues à Toulouse sur un coin de plate-bande, sont les jonquilles, les crocus, les hyacinthes. Aujourd’hui encore, en allant faire les courses (et en traversant le pont des Catalans), j’ai vu un très beau dogue allemand. Ici, il fait beau, à Toulouse.
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