J oyeux animaux de la misère
Aujourd’hui, j’ai acheté « Le Monde ». En sortant des Bouffes du Nord (et des lumières du Sud et du Nord de Philippe Gladieux), c’était le crépuscule. C’était toujours beau de sortir de ce théâtre qu’on utilise comme trou noir, l’œil éduqué par les « leçons de ténèbres » et de cosmos — et puis il y avait « Le Monde » au kiosque parmi la foule, la foule des grands jours, la foule immense, milliards de visages, milliards de couleurs de peau… Et « Le Monde », je me suis approché, on disait : « Municipales : les 100 villes qui pourraient basculer à droite ». Et puis il y avait une photo de Pierre Guyotat. J’ai immédiatement pensé qu’il était mort, Pierre Guyotat en couverture du « Monde »… Eh non ! c’est son nouveau livre : Joyeux animaux de la misère…. « une fresque saisissante sur l’esclavage sexuel, mais aussi un hymne au bonheur d’exister ». Alors j’ai acheté « Le Monde ». Je ne peux en dire plus : il fait nuit chez moi (je n’ai pas de lampe), mon ordi m’éclaire, mais pas assez pour lire « Le Monde » sur le papier... Demain, vendredi 28, c'est le grand jour : nous révélons aux spectateurs (éventuels) notre grand œuvre : à 21h, aux Bouffes du Nord, entrée libre, (puis le 29 et le 30). 2h15.
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