L es Armes secrètes, Julio Cortázar
« Devant les parois de
verre, la fascination est comparable à celle d’Axolotl, une nouvelle de l’Argentin Julio Cortázar, où le
narrateur est fasciné par les larves aquatiques du Jardin des Plantes au point
de traverser la vitre et devenir l’une d’entre elles. Dans le texte, miracle
d’immersion littéraire, Cortázar écrit : « Dès le premier instant, j’avais
senti que quelque chose me liait à eux, quelque chose d’infiniment lointain et
oublié qui cependant nous unissait encore. (…) Je les imaginais conscients,
esclaves de leur corps, condamnés à un silence abyssal, à une méditation
désespérée (…) Ils me voyaient peut-être, ils captaient mes efforts pour
pénétrer dans l’impénétrable de leur vie. Ce n’étaient pas des êtres humains
mais jamais je ne m’étais senti un rapport aussi étroit entre des animaux et
moi ». »
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