C omme un feu d'artifice au ralenti
Frédéric Pierson
Aujourd'hui, 13 avril, le
poison est avalé ! et les fins... sont parfois difficiles !
J'espère que ces
représentations ont été un bonheur partagé.
Mes élèves ont été
« fascinés ».
Quant à moi, je fais partie
des 3 comédiennes choisies par Eszter ! Un grand merci du fond du cœur,
Yves-Noël, et belle suite à vous !
Marie Payen
C'était magnifique, 1er
Avril, aux Bouffes du Nord. J'ai vu
des hirondelles, des rossignols, des albatros, une mésange, un ou deux
pics-verts, et puis aussi des reines, des gnomes, des paysages de villes
bombardées, des visiteurs du musée du big bang, des Edam, des Eve... Et puis
Yves-Noël Genod, qui prend la parole, il la prend il la donne, il nous en fait
cadeau après une heure de virée dans le silence (enfin le silence de la forêt,
le silence du périphérique), un pur moment de joie, oui comme il dit. Il n'y a
pas vraiment de mots pour décrire ce spectacle. « Y a pas de
spectacle » (extrait). C'est la vie. C'est beauuuuuu !!!
Olivier Steiner
C'était une dernière comme un
feu d'artifice au ralenti. Oui, imaginez que la mise en scène du feu du 14
juillet soit confiée à Vitez et Régy par la Mairie de Paris, vous voyez le
tableau ? C'était un peu ça, hier soir, aux Bouffes du Nord. Quel beau spectacle,
un spectacle urbi et orbi ! Sophistiqué et brut comme la vie. Et puis, après,
dans la nuit, pendant l'after dans cet appart au 7ème étage sur le Champ de
Mars, voir le père d'Yves-Noël Genod danser sur Madonna avec Isa dans les bras,
un petit chihuahua blanc de quelques mois... c'était aussi beau que le plafond
de la chapelle Sixtine... ça avait autant de sens...
Lidwine Labaye
Et le lendemain... rien. 1er
Avril s'est terminé hier soir et
c'est bien dommage.
Vincent OO
Merci @ Yves-Noël Genod
Arnaud Carbonnier
J'ai beaucoup aimé ton
spectacle. Je ne vais pas développer parce que ce n'est pas le lieu et le moment, Et puis à ce que
crois comprendre tu es sujet à des rafales d'adulations qui peut-être au bout
d'un moment peuvent mettre la lucidité à rude épreuve (même pour un lecteur de
Cioran). Mais j'ai été très touché par cette affaire qui plus est dans ce lieu
où j'ai fait mes débuts (il y a très longtemps). Je voulais juste que tu me
renvoies, quand tu en auras le temps, cette petite histoire qui clôt ton
monologue qui dit grosso modo je ne sais pas d'où je viens, qui je suis que
faire et comment ça va finir, comment se fait il que je sois joyeux, et quel en
est l'auteur Merci et bonne suite
A.C.
Merci ! C'est de Martinus Von
Biberach...
Marie Payen
Bonjour très cher, je viens
te dire bravo, bravo !!!! Je devais partir vite, mais vous m'avez éblouie,
ébahie, émerveillée, et émue aux larmes hier ! Quelle beauté partout et à
chaque instant. L'instant roi ! Mes oreilles ont jubilé pendant 2h, et mes yeux
oh là là, mais c'est DINGUE ce que vous avez fait avec la lumière, la couleur,
le rythme des jours et des nuits, c'est fou, j'en ai pleuré, j'avais
l'impression d'un lever de soleil à Tchernobyl, d'une dune désertée, d'un
aéroport après un attentat (oui, bizarre, beaucoup d'images de
l'après-catastrophe), et quand tu viens, quelle joie ! quel plaisir !
quel don drôle et triste en même temps ! Vous avez été des héros. Merci,
merci ! Je voudrais rendre hommage à chaque phénomène, chaque personne,
chaque voix, chaque geste de la main ou du bras, chaque sourire reçu. Bravo à
tous et longue vie à toi ! (Je suis fan, putain…)
A bientôt, Yves-Noël,
Marie
Oh, merci ! Oui, ce spectacle
aura créé un public de fan. Le meilleur public, celui qui vibre et vit ce qu'il
ressent... Merci de la délicatesse de tes mots passionnés et sincères, très
chère Marie !
Gabriel Tur
Bonjour Yves-Noël, nous nous
sommes croisés samedi dernier au Bouffes du Nord, j'étais avec Gérard Watkins.
Ce petit message pour te
souhaiter une bonne dernière de 1er Avril à toi et toute la belle équipe qui t'entoure et te
dire que c'est un plaisir de suivre tes posts sur FB et de venir
« goûter » à tes spectacles.
à bientôt j'espère !
Gabriel
Oh, merci ! Tu joues à la
Comédie Française ? Tu m'invites un de ces quatre ?
Pablo Pillaud-Vivien
Bonjourn
Le message est parti plus
vite que je ne l'aurais voulu. J'ai vu votre spectacle hier au soir et j'en
suis ressorti ébaubi et peu certain de ce que j'y avais vu. Mais surtout,
j'aurais voulu relire ce que vous avez écrit sur Cioran (si tant est que c'est
bien vous qui en êtes l'auteur) : j'ai toujours abordé ce penseur avec une
incompréhension riche d'admiration, mais qui n'a jamais su transcender quoi que
ce soit en moi. Et là, j'ai l'impression que vous m'avez donné à comprendre un
Cioran que j'ai envie de lire et de relire.
Si vous ne goûtez pas Emil
Cioran, laissez tomber (selon le conseil de Jorge Luis Borges, de délaisser les
livres ennuyeux) — mais essayez Clément Rosset...
Olivier Casamayou
Quel solo !!!
Oui. Du coup, plein de jeunes
et jolis garçons se sont jetés sur moi pour me sucer la bite... Non, c'était un
rêve...
Eh bien, ils devraient !
Jean-Yves Courrègelongue
2H15 de fulgurances, silences
profonds, noirs cernés de nuages mouvants, la beauté accouplée au grotesque, la
vie que l'on voudrait expérimenter plus souvent...
Julie Bouriche
Hier soir, j'ai pris un train Rouen/Paris... Je suis montée dans le RER E, j'ai marché dans le quartier
indien, je suis arrivée aux Bouffes du Nord, j'ai pris une place pour 1er
Avril... Je me suis assise, j'ai
guetté la meilleure place... Ensuite, c'est comme si j'avais dormi, un rêve...
Il y avait des figures, des robes magnifiques, je sentais même des parfums de
femmes... C'était un mariage, une cérémonie religieuse, un bal de Duras, un
train fantômes, un opéra... Un délice pour mes sens...
Quelle soirée, je reprendrai
bien un ticket...
Je fais partie de ces gens
qui ont du partir au salut pour ne pas louper le train... quelle honte ! Un
énorme merci et bravo à toi et ton équipe...
Julie
Cécile Mainardi
Yves-Noël Genod,
pas eu le coeur de te
féliciter de vive voix hier soir
tant j'étais bouleversée
par ce que j'avais vu,
c'était proprement
somptueux,
ta pièce restera dans
l'histoire
et, si d'histoire il n' y
en a plus,
elle recharge le présent de
tout
ce dont l'époque veut le
priver :
lenteur,
amour, beauté, folie, mémoire, audace,
mort et vie, corps et âmes,
dieux et dieu
Mille roses mentales !
Véronique Théau
Quel luxe d'avoir pu
échanger hier soir quelques petits mots furtifs, hors numérique ! Merci.
Votre regard comme un peu
ailleurs… Peut-être la fatigue, porter un tel monument, ce n'est pas rien ! Ou
votre regard de toujours, je ne sais pas...
Votre 1er
Avril et ses instants de grâce... ses
voix sacrées, ses corps, ses silences... ce TOUT. Comme le pouls battant de nos
vies, de nos coeurs.
Merci pour ce plein
d'humanité que vous êtes, Yves-Noël.
Dans la grâce du monde,
Vous !
Véronique ThéAu Jasmin
Merci ! Ravi de vous avoir
croisée aussi. Oui, extrêmement fatigué (mais c'est normal...)
YN
Laurent Goumarre
Yves-Noël, ce que j’ai vu
hier était un enchantement. Je t’embrasse,
Laurent
Ah, tu étais là ?
Chouette ! Merci ! Yvno
Olivier Steiner
PS : Il reste un petit côté
entre soi parisiano-endogamique à parler d'un spectacle que tout le monde n'a
pas vu, en plus hier c'était la dernière. Comment vous donner une idée,
histoire de créer l'envie de courir au spectacle prochain, qui aura lieu où il
aura lieu quand il aura lieu ? Autrement dit, mais quel est le nom d'Yves-Noël
Genod ? Une tentative de définition ? Yves-Noël est un cocktail (molotov
parfois, sans alcool d'autres fois) : prenez un peu de Clément Rosset et de
Cioran, un soupçon de Nietzsche et de Thérèse d'Avila, secouez et versez tout
ça sous une lumière et diffuse et stroboscopique, buvez cul sec, laissez
agir... Il ne vous reste plus qu'à danser sur Emmanuelle de François Valéry (François, pas Paul, ne jamais se
tromper).
Daniele Rivière
En effet, c'est une pièce
d'une extrême poésie. Cette scène ci-dessus avec son père est inspirée d'un
tableau de Bruno Perramant — expo en cours Le Maître des anges rebelles.
Alain Klingler
Dear Yvno,
Toujours ces images
persistantes, cette bougie qui descend du plafond et qui finira par remonter,
magique, ton monologue et ta danse (j'ai adoré), la bande-son, les voix des
chanteurs, les fantômes, le succès et/ou l'insuccès de la fête et le hors
champ, le plateau vide... et aussi, une chose : je suis (je le savais depuis le
Rond-Point et cela se confirme) amoureux de Dominique Uber...
Je t'embrasse
A.
Oh, t’es adorable ! J’ai
transmis ton amour à Dominique…
Bises, YN
Oh Merci pour la photo, très
belle (comme un clin double clin d’oeil à ce monologue que faisait Kate Moran à
la Ménagerie et à Bang Bang
(version Tarantino) !
Oui, Dominique est
magnifique, tragique et toute en ailleurs.
T’embrasse
Laurence de la Fuente
Encore plongée dans cette
grotte aux peintures rupestres des Bouffes du Nord, où tout résonne, présences,
parois et corps. Merci
Laurie Bellanca
Hello, merci merci pour les
places. Nous avons filé ensuite un peu vite, fêté, bu et pris des bains en
parlant de 1er Avril.
Marc s'est écrié en sortant du théâtre : « Ce bruit, ces lumières,
haaaa la viie... » J'ai eu en tête un livre que David lisait il y a
quelques années Le Moine, de Lewis traduit ou raconté par Artaud
(en anglais: The Monk), si tu as
l'occasion de le trouver.... Comme Notes sur la mélodie des choses, de Rilke avait accompagné ton Parc intérieur à Avignon, le Lewis ne m'a pas lâché sur 1er
Avril... Une pièce / un livre... Je
vais faire une étagère Genod dans ma bibliothèque tiens ! J'espère que vous
allez tous bien. A bientôt peut-être.
Oh, oui, avec plaisir ! à
bientôt, très chère Laurie !
Labels: bouffes, correspondance
0 Comments:
Post a Comment
<< Home