R appel de soi
Je ne suis que moi, oh, comme
c’est agréable ! le lieu de la perception… les autres ? les autres
importent peu, ils sont mignons (ils votent extrême droite, c’est joli…)
Mais les forêts d’hiver et de
mercure…
France pure, raciste, voleuse
et nulle, tes villages m’enchantent, tes ciels et ta misère...
Tes longs périmètres…
Je vais t’apprendre
l’espagnol ! Tes pollutions… Tes villages sans toits, tes
clochers-miroirs…
Tes aiguilles de foin, tes
paletots…
Tes couleurs, certes, tes
couleurs, mois de mai, fin juin…
C’est inimaginable ce qu’on
peut ne pas lire, ne pas écrire...
Ne pas savoir, Molière ne
demande-t-il pas même qu'une femme « sache ignorer les choses qu’elle sait » ?
Les fleuves de tes yeux à ras
bord...
Il faut ouvrir son esprit
pour que tout parle et parle juste...
Tout est réminiscence,
correspondance, synesthésie...
Le cœur du monde est un grand
dieu, il n’y a pas d’autre explication...
de cette joie et de cette
beauté (plaisir de tous les sens)...
la forêt est toujours entière
et s’avance pour me dire...
Labels: poésie
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