Mes chers amis,
Une nouvelle pas très bonne... J'ai vu Olivier Mantei (l'un des directeurs des Bouffes) avec qui, au moment des dernières, j'avais évoqué la possibilité d'une reprise.
Il voudrait bien qqch saison 15-16, mais pas de la reprise de notre 1er Avril qu'il a pourtant encore couvert d'éloges. Je suis
sorti malheureux comme une pierre de ce r-v pourtant très positif et très agréable : j'espérais
tellement qu'on ait cette perspective de se revoir dans la grâce de ce
spectacle — surtout que j'ai quand même le sentiment de ne pas pouvoir faire mieux ! Ça fait partie objectivement de mes chefs-d'œuvre si je me base sur les
retours que j'ai reçus par écrit (réunis en « livre d'or », en pièce
jointe) dont le nombre et la qualité des confidences ne se sont déjà produits
que pour un seul de mes autres spectacles, Le Dispariteur — et qui
montrent que ceux qui ont été émus par ce spectacle se sont approprié ce projet,
qu'ils l'ont réellement créé, ce qui est, vous le savez, toujours le but recherché...
J'essayerai peut-être
encore une fois ou 2 de suggérer une
reprise, mais, certainement, je ne ferai pas de forcing : sais pas faire.
Simon l’assistant s'est mis en tête de définir un dossier, un « concept 1er
Avril » pour pouvoir rebondir en
province ou, qui sait ? à l’étranger, dans des friches industrielles, par ex. Je
le soutiens sur ce projet (surtout l'idée d'un concept 1er Avril), mais je suis d'un naturel pessimiste quant aux
programmations... Aussi parce qu’une recréation en Suisse de la première
version de 1er Avril,
celle de Bruxelles avait été annulée au dernier moment, ça, ç'avait été dur, ça.
Il reste aussi le projet de
film de César qui pourrait encore faire exister cette matière-fantôme. Là, je vais
quand même un peu supplier César pour qu'il trouve un moment (il lui faudrait une
semaine) pour réaliser ce film pour aller à Cannes (par ex).
Je ne comprends pas, réellement
je ne comprends pas pourquoi mes spectacles ne tournent pas, même les plus
beaux. Il y a des raisons objectives qu'on peut aligner, mais, quand même, je
ne comprends pas. Je ne le comprends pas. Vous êtes peut-être moins triste que
moi (je vous le souhaite) car, de l'intérieur, on ne pouvait s’apercevoir du résultat,
mais, moi, je l'ai vu ! Et si quelqu'un m'y fait repenser (ça arrive souvent),
m'en parle avec amour, ça me déchire littéralement de ne plus travailler avec
vous dans cette liberté retrouvée...
Juste redire mon
amour et l'envie de travailler avec chacun de vous alors dans d'autres
configurations, l'envie de vous retrouver,
Yves-Noël
Labels: correspondance bouffes
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