A nna
Et on se réveille avec l'envie de partir jouer Dieu.
On écrit ce qu'on pense. On
mise sur l’espoir de faire bonne impression.
L’envie d'être présent, de
participer à nouveau à une communauté d'action, partager le désir en attendant
l’inverse.
Rencontrer.
Faire confiance aveuglément
avec la réserve d'une sauvage.
Je viens seule, parce que
je sais sur qui m'appuyer. Confiante.
Il y a des rencontres,
Bigel (père et fils)…
Je ne sors pas du
conservatoire, ni d'une école nationale.
Mais de l'école des formes
et des contre-formes, option abstraction, dans laquelle il est difficile de
préserver l'innocence. Je ne suis plus innocente.
Je suis comédienne,
danseuse et sirène.
J'ai fabriqué du théâtre,
de la danse, des châteaux et des grottes. J'ai fabriqué une quantité d'autres
personnages pour un soir ou quelques mois. C'est le luxe des lieux de
résidence.
On me propose un
Shakespeare en Janvier. Laissons voir si c'est un hasard.
Excitée par l'idée simple
de filmer des comédiens en liberté. D'une image à l'autre vers la complicité.
L'audace d’être soi-même.
Il est question de
Shakespeare, et des rois qui se prennent pour dieux.
Ne pas anticiper et
attendre de voir.
Puis se lancer d'un bond
sans réfléchir, sinon on ne fait rien.
J'aimerais un temps faire
partie des vôtres.
A vous,
Anna
Labels: correspondance, stage
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