Sunday, August 03, 2014

N oir c'est noir


Sing Sing
Bonsoir, vous m'excuserez de venir vous importuner sans qu'on ait été présentés, mais je voulais vous dire que ça m'avait l'air terriblement excitant, votre Baudelaire pour nyctalopes. j'ai vu votre 1er Avril aux Bouffes et ça continue de me hanter tout à fait.
(Vraiment, pardon si je suis inélégant de surgir ainsi sans crier gare.)

— Mais bien sûr que non ! Un compliment fait toujours plaisir (on a beau dire). Merci !

C'est très raccord, à vrai dire, l'idée que je me fais du Baudelaire après ce 1er Avril, donc, où l'on a rarement tant eu l'occasion de se coltiner le noir, déjà.
Je veux dire, on nous le donne rarement à voir, le noir. Comme espace, comme matière, comme durée, comme profondeur.

— Oui, c'est rare. C'est pourtant la matière même — ou l'anti-matière, enfin, ce qu'on veut, mais la base du théâtre, en tout cas...

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