N oir c'est noir
Sing Sing
Bonsoir, vous m'excuserez de
venir vous importuner sans qu'on ait été présentés, mais je voulais vous dire
que ça m'avait l'air terriblement excitant, votre Baudelaire pour nyctalopes.
j'ai vu votre 1er Avril
aux Bouffes et ça continue de me hanter tout à fait.
(Vraiment, pardon si je suis
inélégant de surgir ainsi sans crier gare.)
— Mais bien sûr que non ! Un
compliment fait toujours plaisir (on a beau dire). Merci !
C'est très raccord, à vrai
dire, l'idée que je me fais du Baudelaire après ce 1er Avril, donc, où l'on a rarement tant eu l'occasion de se
coltiner le noir, déjà.
Je veux dire, on nous le
donne rarement à voir, le noir. Comme espace, comme matière, comme durée, comme
profondeur.
— Oui, c'est rare. C'est
pourtant la matière même — ou l'anti-matière, enfin, ce qu'on veut, mais la
base du théâtre, en tout cas...
Labels: avignon, bouffes, correspondance
0 Comments:
Post a Comment
<< Home