Salut Yves-No,
Je trouve que c'est une
super idée de faire le film d'un faux stage, ou un stage imaginaire, comme si
on était ailleurs on ne sait pas où, seuls, perdus loin de la civilisation (ce
sera peut-être pas très éloigné de la réalité mais tant mieux !)
Je vois aussi que je mets
du temps à apprendre du texte, on pourrait aussi penser des scènes où on lit, répète,
apprend du texte, où on répèterait une fausse scène qu'on ne verrait finalement
jamais achevée.
Je suis en train d
'apprendre le passage à la fin où Richard est dans la prison et qu'il dit qu'on
sera content que quand on sera soulagé de n'être rien. J'imagine de pouvoir
aussi parler de l'histoire de Richard sans dire les mots de Shakespeare discuter,
analyser en groupe ce « n'être rien » dont il parle. Je le vois aussi
comme un état de méditation, un truc un peu bouddhiste, être au rien au sens n'être
pas plus qu'une plante ou un animal.
Let's see !
Je t'embrasse,
M
Oui, tout est possible, évidemment,
mais le côté texte en main est vite rebattu (je veux dire : pour un film
hollywoodien). On cherche un « whiteboard » pour écrire en gros les
textes et les répliques qu'on veut dire pendant le plan et, bien sûr, toutes les
astuces seront les bonnes si elles produisent qqch...
Il faut que tu penses aussi
à des personnages, ces jeunes filles aux cheveux longs, tu dois bien en connaître
quelques-unes... Et aux cheveux courts (avec une perruque) ? Etc. Souvent la
justesse d'un comédien lui vient d'un vêtement qui surgit...
Bises,
YN
Labels: correspondance stage
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