C orps à corps
Un spectacle
bouleversant-pénible (mais bouleversant), sublime-fastidieux (mais sublime).
Pénible et fastidieux à cause du texte qui lui sert de prétexte, d’argument et
dont on aurait peut-être pu se passer (ce n’est pas sûr, mais). Pour le
reste : sublime et bouleversant, somptueux même, d’un très haut niveau. Si
ce n’était ce texte. On ne dira jamais assez — contre Olivier Py — que la plaie
du théâtre français, c’est le texte. Même si, parfois, le texte se fait parole.
Comme : « Ce n’est pas du chagrin non plus, c’est de l’embarras
d’esprit ». Ou bien : « Vous n’avez qu’à regarder ds cette eau
qui coule, mon visage y est ». Etc. Mon ami Charles Zevaco (Chic by
Accident) a la chance de jouer ds
ce spectacle (au Studio-Théâtre de Vitry) et, moi, j’ai eu la chance, hier au
soir, de l’admirer follement car il se laissait voir comme l’eau ds le
ruisseau, son beau visage d’apôtre et son corps à aimer… (jusqu'au 13 octobre, de Grégoire Strecker).
Charles Zevaco en répétition de Chic by Accident
0 Comments:
Post a Comment
<< Home