L anguage of loss
Aujourd’hui, j’ai rencontré
des gens qui ne vieillissent pas, Didier Silhol avec qui j'ai commencé le contact-improvisation et Branlo et Nigloo, circassiens, Branlo, le frère d'Igor qui était là aussi, mais qui, lui, a pris un coup de vieux. C’est devenu pas mal, le 104, ça a été si longtemps sinistre (boîte de sécurité
d’extrême-droite), mais, là, ça va mieux, y a pas à dire. Y a un petit marché
bio le samedi matin, j’y ai acheté du pâté de porc et du chou kale. Je n’ai pas
droit au porc, mais Didier m’a dit qu’il était sublime et effectivement il
l’est (oui, j’écris exactement en mangeant, je suis un solitaire). Je n’avais pas touché au porc depuis
2 ans et jamais, je crois, à un pâté de porc aux figues. Au 104, en achetant les
légumes, j’ai aussi rencontré un couple avec enfant, Arnaud et Chloé, qui m’ont
félicité pour 1er Avril et — qui plus est — c’était la première fois
qu’ils allaient aux Bouffes (des gens du quartier). Ils ont adoré le
temps étiré, la beauté du lieu, etc. Ça m’a consolé du blocage de l’Institut Français. Sinon y a
Caroline Breton qui emménage à 2 numéros de chez moi, est-ce que ce ne serait
pas l’occasion de la draguer ? ce serait pratique, mais je ne crois pas
être son type d’homme... elle a peut-être trop fait de psychanalyse... Il y a une fille qui
travaille au 104 qui m’a abordé aussi (talkie-walkie à la ceinture). Elle était lundi à La Dispute, à Vitry. Elle m’a dit qu’une des comédiennes avaient été
hospitalisée et que « Grégoire » avait repris le rôle. « — Grégoire ? — Strecker, le metteur en scène. — Ah... » Bref, ce matin, tout le monde
parlait comme si tout le monde se connaissait. Et puis j’ai trouvé une chenille
dans le chou kale. Je l’ai mise dans un petit vivarium. Paris a disparu, pendant toute l'après-midi, il y avait un tableau au-dessus de la table...
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