B arbizon

Il avait fallu écrire dans la nuit. Il avait fallu traverser la périphérie grise de Paris, longue et grise et tumultueuse — j’avais réalisé que nous étions si nombreux — où allaient-ils tous ces gens, j’avais dit, dans leurs petites voitures polluantes comme des fourmis ? — nous avions dû traverser cet « environnement » alors pour atteindre la forêt. Je faisais le pari que, de cette maladie, sortirait le meilleur. Mes amis le faisaient aussi, ce pari, et m’avaient invité dans la forêt de Fontainebleau, avec les enfants. Ils y allaient souvent, c’était à ¾ d’h (par l’environnement gris plus ou moins fluide).