P etit mot
Juste vous redire par un petit mot, chère Léa, cher
Enzo, que c’était juste très chouette, ces dix jours de stage avec vos
étudiants ! J’ai été agréablement surpris de plusieurs de leurs qualités,
en particulier de leur gentillesse (le comble de l’érotisme pour moi, comme je
me le suis formulé il y a quelques jours) et de leur intelligence. Actifs.
Sorte de collectif éveillé. En groupe. Ce plaisir, pour moi qui est assez rare
(et qui me rend d’autant plus inquiet pour le « Stage sur l’amour »
qui commence demain), de pouvoir travailler avec un groupe immédiat, déjà dans
la joie de travailler ensemble, dans l’échange. La phrase anti-sartrienne du
premier jour : « Les autres n’existent pas, ce sont des alter
ego », j’ai entendu, a immédiatement fait écho. Ça a été d’autant plus
apprécié, pour moi, que je ne m’y attendais pas, ça a été la bonne surprise,
ayant eu l’expérience d’un workshop à la Villa Arson ou personne ou presque ne
voulait travailler avec personne, où les étudiants venaient sans vergogne me
dire : « Moi, je veux bien travailler avec toi, mais pas avec
lui… » (ça avait donc donné une suite de solos). Ce dont je suis le plus
fier : avoir eu l’intuition de ces trois représentations, ce qui a permis
une journée fructueuse, je trouve (je les ai vu accélérer les étapes au cours
de ces trois représentations car — c’est évidemment le paradoxe des écoles — on
n’apprend vraiment que sur le tas, au contact du public, je trouve). J’ai aimé
aussi voir surgir, comme « in extremis » des personnalités enfouies
dans le groupe, des « révélations ». Merci à vous deux, alors,
d’avoir cru à ma présence parmi eux !
Vous faites du bon boulot à l’Académie.
(Merci aussi à Etelle et Alessia que j’ai trouvé
impeccables !)
Yves-Noël
Labels: correspondance
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