N o go zones
« « Chaque jour,
plusieurs millions de Parisiens et de Franciliens sont exposés à des particules
déclarées « cancérogènes certains » par l’Organisation mondiale de la
santé », peut-on lire dans le plan. Cette affirmation s’accompagne de cartes
effrayantes : Paris et les grands axes partant de la capitale y apparaissent en
rouge vif pour les particules PM10, plus petites que la taille d’une cellule.
1,4 million d’habitants sont exposés à des taux élevés plus d’un mois par an.
Inférieures à la taille
d’une bactérie, les particules PM2,5 atteignent, elles, l’ensemble des 11,7
millions de Franciliens. Sur la carte, aucune zone n’est en dessous du seuil de
10 microgrammes fixé comme limite par l’OMS. Même constat déprimant avec le dioxyde
d’azote : 3,4 millions de Franciliens et plus de 9 Parisiens sur 10 sont
exposés à des niveaux supérieurs à la réglementation, même si le niveau a un
peu baissé grâce à la modernisation du parc automobile. Une pollution
essentiellement due au trafic routier et au diesel. Enfin, grâce aux
instruments de mesure embarqués sur le ballon captif Generali, Airparif sait
qu’un jour de faible pollution, un Parisien absorbe 200 000 particules
ultrafines par litre d’air (en deux respirations). Le 13 décembre 2013, jour de
pic, ce chiffre est monté à 6 millions. »
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