L a Défaite
Les Films bien sapés
Problème majeur, à Lyon, bien sûr le costume. Ici, un exemple. Faye Dunaway et Steve McQueen sont certes de beaux et bons acteurs, mais, dans des costumes pareils, ce n'est pas difficile de briller... en plus, on donne à porter en général aux actrices de vrais bijoux — et on m'a raconté, d'ailleurs, récemment, quelqu'un qui, dans sa jeunesse, était coach sur ce genre de film, que Faye Dunaway partait avec, qu'elle sortait de la scène tournée et disparaissait dans sa loge illico, que plus le bijou était cher, plus elle allait vite pour disparaître avec (je lis la Carmen de Mérimée, où il y a une même scène de vol d'une montre), qu'il était chargé de les récupérer, que le monsieur de chez Cartier crisait, qu'elle disait : « It's mine », qu'une fois on n'avait pu récupérer la rivière de diamants qu'en passant un ciseau sur sa nuque pour que le bijou tombe...
La Mise à mort de la soprano
Une cantatrice me chantait La Traviata. C'était sublime. Mais, là aussi, je pensais au problème d'avoir à trouver une robe. Par exemple, celle de La Callas dans la production de Visconti (tant qu'à faire). Ou alors chanter La Traviata à poil, mais les cantatrices ne sont pas encore très en phase avec cela... (et je ne veux mettre personne mal à l'aise). Elle me disait, Odile, qu'elle était déjà déshabillée dans sa voix et, ça, je ne pouvais que le reconnaître. (L'argument faisait mouche, mais ne faisait pas une robe.) Il faut que je lise ce livre de Catherine Clément, L'Opéra ou la défaite des femmes... « Aller à l’opéra, c’est, presque toujours, voir et entendre une femme souffrir et mourir. » A moins d'en faire une starlette de la téléréalité, une fille très vulgaire, qu'on peut mépriser...
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