Ben, je peux faire un petit texte, bien sûr, mais dis-moi de combien de lignes… Je parlerais de l’importance que je mets à réagir au contexte (à être au plus près du contexte), de ne pas faire les choses — à contrecourant donc des programmations de saison, mais je crois que tu comprends, on en avait déjà parlé — à l’avance. Le chef d’œuvre de Lyon (celui considéré comme tel, par exemple par Gwenaël Morin, Par délicatesse j’ai perdu ma vie) est un spectacle qui s’est monté directement, très vite, en réaction aux attentats du 13 novembres. Il n’avait pas du tout été programmé à l’avance et c’est pour ça qu’il a touché — « soigné » — les gens : parce qu’il réagissait au réel, ce réel qu’on ne souhaite certes pas aussi violent, mais j’ai été frappé en revenant à Paris de voir tous ces spectacles — programmés deux ans à l’avance — être complètement à côté de la plaque, complètement naphtalinisés… Tu vois ?
Yvno
Labels: correspondance armentières
0 Comments:
Post a Comment
<< Home