Friday, September 09, 2016

C oline


Je cherche des maisons comme celle de Last Days, vous voyez, des maisons qui n’y croient pas, au « monde extérieur », ou plutôt qui y croient pour ce qu’il est : extérieur. Coline m’avait prêté sa chambre, j’avais la fenêtre toujours ouverte, sur la place du village, l’église monumentale et sans clocher ; les cloches pendant la journée cependant, mais pas la nuit. La nuit, tout le vide amplifié, la matière noire, les chouettes, les freux ; les freux sont incroyablement noirs, même en plein ciel bleu, comme des papiers découpés, des silhouettes...

A Paris, le contraste est violent et secret : hier la plage, le vide, l’immensité qui efface et le soleil qui brûle ; aujourd’hui retour dans la capitale, le lieu du pouvoir, là où s’entassent les esclaves, violence du gouvernement qui gouverne sous l’inspiration extrémiste et violence de sa propagande généralisée (on apprend que Julie Gayet va s’engager, etc.), en ne tenant nulle promesse que celles du pire (la droite obligée de surenchérir et le FN qui, lui (elle), attend sans rien faire, toutes ses thèses sont reprises  


« Dieu a fait l’aliment, le diable l’assaisonnement. »

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