Wednesday, November 02, 2016

C e rendez-vous avec la vie


« Oui, cette tentative de transformer la poésie en quelque chose qui ne s’arrêterait jamais, en une espèce de babil incessant et, du coup, on pourrait dire que le journal, pas le journal intime, mais, je ne sais pas comment il faudrait l’appeler, le journal, la forme journal, c’est-à-dire la forme de la pure accumulation, en fait, qui au fond est… la forme de l’addition, on pourrait dire, qui au fond est la forme de la vie, pour moi, c’est une forme presque idéale du poème. C’est-à-dire, c’est surtout pas clos au début, c’est surtout pas clos à la fin et c’est en perpétuelle transformation. Quelqu’un que j’ai traduit qui s’appelle James Schuyler a travaillé sur cette idée-là, en fait, de l’extension maximale du poème dans une espèce de continuité un peu vaine, mais dont la vanité, le pur plaisir de parler fait la beauté, en fait. »

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