L a Poésie n’a pas de contraire
Je viens de voir un film magnifique, très fragile, extrêmement beau, très difficile à faire, très réussi, Paterson, deux acteurs sublimes… etc. Juste pour signaler… C’est l’anti-Trump film. J’en profite pour dire (une fois de plus), les spectacles qui occupent les espaces du festival d’Avignon et des grandes salles françaises, les spectacles de dénonciation (le dernier que j’ai vu : le Lupa à l’Odéon, je suis parti à l’entracte… paraît que celui de la Colline était meilleur, mais enfin, j’ai un doute, car c’est le même propos) ne sont pas des spectacles anti-Trump (ou Le Pen ou Poutine, etc.) du tout. Au contraire. Au contraire, ils sont pro. Le drame de la gauche, c’est cela : s’acheter une bonne conscience au mieux fait pompier, au pire… Dans le film de Jim Jarmush, on entend en passant : « Je dis toujours : N’essaie pas de changer les choses, ce serait pire. » Jim Jarmush avait raté un précédent film, une histoire de vampires, fastidieuse, très pénible, je le croyais sorti des radars, mais, non, ici, en plein cœur, en pleine cible, le cinéma est un art pour renaître. Merveille. Emerveillement. Poème.
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