« Mais écrire participe du bavardage essentiel qui fait que les choses sont tirées dans la vie, prennent forme un instant. Novalis avait vraiment raison d’écrire cette phrase que je ne cesse de remâcher depuis quelque temps : « le bavardage à bâtons rompus et son laisser-aller si dédaigné sont justement le côté infiniment sérieux de la langue ». Il est infiniment sérieux de papoter – c’est-à-dire d’inventer dans le « laisser-aller » des zones impromptues du partage. »
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