Wednesday, February 08, 2017

Pierre Courcelle
Ta mise en voix était à la fois dense et légère !

Lucien Fradin
Bonjour Yvno,
Encore toutes mes félicitations pour samedi soir, je suis toujours impressionné par cette façon de mettre les corps et les beautés en scène ; ça ressemble à quelque chose qui se crée sous nos yeux à chaque fois. On m'a toujours reproché de voir les « coutures » dans mon travail et justement, chez toi, le fil semble ne pas pas exister et pourtant ça tient et ça touche, alors ça fait naître en moi une envie, et par conséquent une demande : serais tu d'accord pour qu'à l'occasion je puisse suivre une création, en observateur, assistant, ou même faiseur de thé ou de café ?
Ça me touche aussi, ce que tu me dis ! Je pense que c'est parce que je ne cherche pas à coudre le spectacle, justement, que je le laisse dans l’« état de la création », (l’« état de l’apparition » disait Duras), c'est-à-dire comme une robe sculptée sur les interprètes, certes le tissu tient avec des épingles, mais pas cousue, pas finie (conseil à un jeune romancier de Michel Houellebecq : « Ne jamais oublier que le lecteur fait 50% du travail »). Il y a quelqu'un (Olivier Normand) qui a écrit une chose très juste sur cette manière, il disait, je crois, que c'était comme des pierres non serties qu'on avait dans la paume, qui n'étaient pas ordonnées sur un collier ou sur une rivière. Pour l'assistanat, appelle-moi (06 84 60 94 58), ce serait un peu fastidieux d'en parler avec les doigts...
(Puis plus tard au tél : « On ne voit pas ta main (alors qu’on la ressent toujours). »)

Camille Gérenton
Merci beaucoup pour hier soir
Ça vous a plu ? You're welcome...
Oui beaucoup. Il y'a eu beaucoup de grâce et de sensualité sur scène et ces textes de Proust qui sont magnifiques. Mais ce qui m'a semblé très juste dans votre approche c'est la révélation charnelle de son écriture, de sa pensée organique, qui dérive et se reprend pendant de longs souffles, à l'image de ces trois sublimes danseurs sur scène. C'était très émouvant de les entendre respirer sur scène. Et vous ? Êtes vous content ? Je pense sur Proust à jean François chevrier qui a écrit sur l'œuvre de Proust un essai sur son rapport à la photographie. Peut être cela pourra-t-il vous intéresser. Je suis rentrée sur Bruxellles avec le directeur du Kunst festival des arts. Je lui ai parlé chaleureusement de votre travail.
Oui, je suis très content, mais surtout de ce que vous me dites ! On fait (surtout moi) les choses non finies de manière qu'elles puissent être complétées par le spectateur... Le directeur du Kunst me snobe (il ne veut jamais rien voir), vous avez très bien fait de lui parler de moi, parfois, on ne sait jamais, des décennies plus tard, ça finit par porter ses fruits... Bien à vous

Véronique Baudoux
Voilà 3 photos du spectacle… sublime spectacle ! Merci, les autres photos suivront dans quelque temps…
Au plaisir !
Véronique

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