« R emise Venise écorche les rêves »
Salut Gérard !
Merci pour ta critique (que je n’avais pas vue, j’étais occupé à la Ménagerie). Je suis d’accord avec toi (on en avait déjà parlé) sur le très beau travail de Lazare Huet, en grande forme. Simon Espalieu, je le vois comme une projection du « narrateur », ce personnage des personnages qu’il observe, dans la Recherche. Ne sois pas malheureux de « démanteler » une phrase proustienne, la Recherche est un livre complètement morcelé : « L’univers proustien est un univers en morceaux, dont les lambeaux contiennent d’autres univers, eux aussi, à leur tour, en morceaux… » (Georges Poulet, L’Espace proustien). On ne massacre jamais la Recherche, même en en prenant une bribe, c’est comme une Bible dont le moindre fragment contient certes tout, fleuve et source — et donc d'autres fragments —, mais sans unité autre que d'être un ensemble de fragments reliés presque par rien, par transversalité.
T’embrasse,
Yvno
C’est vrai que je manque de danseurs ou de circassiens (à la Ménagerie…) Si tu en connais : il faut qu’ils aient autour de vingt ans (dix-sept-vingt-trois), qu’ils soient d’apparence belle et heureuse, qu’ils n’aient pas peur d’être regardé (cette peur, j’y suis confronté bien sûr avec les non interprètes), qu’ils en aient même du plaisir (que ça augmente leur beauté) et, précision, ce n’est pas du tout à poil, cette fois-ci (c’est déjà bien assez difficile à trouver — et puis, il faut varier…)
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