Une chose que j’ai remarqué ce soir, Albertine jouait si bien, Nine d’Urso, sur la déambulation de laquelle je lis les quelques lignes qui la nomme Albertine, mais, elle, quand elle se met à parler, on croit alors qu’elle dit des phrases d’Albertine, tirée de Proust, mais pas du tout, c’est un extrait de La Chevauchée sur le lac de Constance que jouait Delphine Seyrig (mise en scène par Claude Régy) et, quand son partenaire (Simon Espalieu), fait mine de lui apporter le livre comme si elle avait un trou de mémoire, le livre qu’il lui apporte et qu’elle feuillette ensuite est Notre-Dame-des-Fleurs (de Jean Genet) et voilà par quel détour on se retrouve A l’ombre des jeunes filles en fleurs, tout ça s’étant formé et formulé par hasard (bien entendu)…
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