V endre
Je lis un article sur le marketing communautaire dans « Libé » et je pense à Gala (de Jérôme Bel). La profondeur du spectacle m’apparaît alors. Bien sûr, ça parle de ça, ça indique ça, ça initie ça peut-être. L’air du temps. Les marques se mettent à célébrer les différences. « All originals represent. » L’Oréal, par exemple, s’adresse maintenant aux séniors, puisque la population vieillit ; au Brésil, L’Oréal s’adresse aux métisses et comme 15% de la population mondiale est en situation de handicap, l’équivalent de la Chine, il est de bon augure de s’adresser aussi à eux et à elles. L’Oréal a aussi engagé des personnalités trans dans ses campagnes, etc. Nike se lance dans le hijab façon sport… C’est tout cela que dévoile Gala, de Jérôme Bel. Sur le moment, je crois que je ne l’avais perçu que comme un agréable divertissement. J’étais surtout là pour l’extraordinaire Michelle Bargues qui ce dimanche-là (en matinée) ne jouait que pour moi. C’est très agréable de sentir ça, qu’une actrice (une danseuse) ne joue (ne danse) que pour soi...
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