Saturday, November 11, 2017

N ad Lam


Je ne sais pas la politique, je ne sens pas la politique. Je lis les journaux (« Le Monde », « Libération », principalement, « Le Figaro » et d’autres encore.) Les « Paradise Papers », extraordinaire.… J’admire la quête de vérité des journalistes. Je suis effrayé par ce qui se trame sur les réseaux sociaux, l’archaïsme, la morale, la leçon, le surveillage de ses propres « amis », la sottise démultipliée, les faux combats de fausse rue, etc. Je lis ce qu’écrivent Julien Coupat et ses amis. Mais il y a une personne sur Facebook à qui je voudrais rendre hommage parce qu’elle m’apporte beaucoup. Je ne la connais pas, je ne sais pas comment je suis tombée sur elle. J’ai peut-être compris que c’était une femme, mais à peine, parce qu’au fond ça n’a aucune importance… Son nom sur le réseau social : Nad Lam

« Je ne demande pas à la France Insoumise de lâcher les Indigènes. Pas plus que je ne demande aux Indigènes de lâcher la France Insoumise. 
Parce que je vois pas en quoi les phrases antisémites de la collaboratrice parlementaire de Ruffin sont pires que celles d'Houria Bouteldja. En quoi les positions négationnistes de René Balme, jamais exclu du Parti de Gauche sont pires que celles d'Houria Bouteldja. 
Parce que je vois pas en quoi Kuzmanovic, apologue de Poutine et d'Assad est moins exécrable que les apologues du Hezbollah. 
Parce qu'Houria Bouteldja, niant l'homophobie n'est pas plus exécrable que Mélenchon racontant qu'avec la Manif pour tous, il veut être positif et espérer un malentendu. 
Parce que la France Insoumise et les Indigènes, idéologiquement sont de la même mouvance anti-impérialiste qui se rappelle qu'elle est de gauche seulement quand elle a besoin de soutiens aveugles. 
Je demande rien à ces gens là, je les combats. 
Et je demande rien non plus aux prétendus alliés qui respectent la bonne vieille grammaire française, et ses règles qui ne sont absurdes qu'en apparence, mais qui ont bien des justifications de fond. 
Dans cette affaire, la règle de grammaire, tu l'apprends très jeune dans le bureau du directeur de l'école, quand le petit Jean-Luc et la petite Houria ont fait la même connerie, ensemble. 
Et que la conclusion, formulée avec une exigeante bienveillance pour le premier et avec un fatalisme méprisant pour la seconde est toujours la même : on dira, Jean-Luc A de mauvaises fréquentations, Houria EST une mauvaise fréquentation. 
Raciste ? Mais non, voyons, la langue française a une histoire, c'est tout, qui permet de dire tant de choses avec une élégance inégalée. »

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