Sunday, November 05, 2017

L a Rencontre


Marielle Pinsard
J'avais vu ce gars de dos y a longtemps, il disait des textes et c'était dingue. Je l'avais revu, ce mec, à poil dans un truc sûrement très bien. Et maintenant à Lausanne hier, à l’Arsenic, là, de face, habillé. Un diable rouge qui devrait vous transcender en nègre des mots de Proust ou plane l'âme de « la » Duras. C'est comme le champagne qu'on nous offre à l’entrée : léger, enivrant. C'est humain, dandy et chaleureux. Trop fort ! Allez y !

(Anonyme)
Yves-Noël,
Quel bonheur de partager mon temps avec vous hier et aujourd’hui, à l’Arsenic.
Enthousiaste de faire la découverte de votre existence, de votre corps dans l’espace, votre voix, votre regard, votre énergie, votre esprit…
Enthousiasme qui a donné sa place à un sentiment douloureux de nostalgie le soir même après votre spectacle…
Après une journée plongée dans ce souvenir de cette expérience sacrée d'hier, je suis retournée à participer à votre spectacle d'aujourd'hui, une deuxième, ou plutôt une première fois, vu que je ne suis plus la même personne depuis hier, ni vous d'ailleurs, votre spectacle non plus, mais autant électrique et bouleversant.
Je vous remercie de votre manière d'être que vous m'avez laissé palper ces deux soirées.
J’avais envie de venir vous remercier de près, mais j’ai eu tellement d'émotions que je ne pourrais pas exprimer ma gratitude à toute son ampleur.
En plus j'aimerais tellement profiter de votre présence pendant des heures et des heures que quelques secondes, c’était trop peu pour essayer.
Je vous remercie de votre Recherche en vous-même qui a fait cet homme que j’ai rencontré et m’a bouleversé hier et aujourd’hui

François Gremaud
Cher Yves-Noël,
Je me suis rappelé hier, en reconnaissant dans tes inflexions le ton satisfait de la duchesse hilare humiliant le prince, « Ça s’appelle un motif d’orchestre ! », cette soirée lors de laquelle, rentrant de Bruxelles pour passer un week-end à Genève auprès d’un garçon que je fréquentais alors, je me retrouvai au milieu d’un groupe de ses amis, à avoir tout ce que Genève comptait de gens auto-persuadés d’être incontournables. Au milieu de la tablée et de l’attention, cette maquilleuse de plateau qui, jacquetant et glosant à tout va, montrait ostensiblement qu’elle n’allait pas une seule fois daigner adresser ni la parole ni un regard à la quantité négligeable qu’aux yeux de tous je compris représenter. A un moment de la soirée, tandis qu’avec le seul voisin de table qui consentait à faire cas de ma présence je recherchais le nom qui m’échappait de « ces coqs que l’on castre pour en développer la chair », la maquilleuse s’arrêta net de parler et dans ma direction, en en adoptant sans s’en rendre compte toutes les attitudes, me lança : « Ben… Une poule ! ».
Je t’embrasse


Anne-Laure Brasey
Hello, 
Je me situe, j'ai fait le stage de la manufacture avec toi Anne-Laure.
Je suis venue te voir hier, vendredi, je suis partie vite, je devais libérer la baby-sitter...
J'ai l'impression d'avoir passé la soirée avec toi au coin du feu. J'ai envie de parler en « Je » parce que même si ce n'était pas le cas, j'avais l'impression d'être seule avec toi. Tu es le lien direct à la poésie, tu es poésie ! Avec légèreté, douceur et sincérité tu m'as fait découvrir Proust à travers ta pensée et c'était drôle et félin à la fois, tu es un chat.
Je me sens transformée, un peu plus entière depuis hier.
Merci pour ce moment. 
Paillettes, stras et résilles !

Anne-Laure

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