M yrtille et Batondor
J’ai deux personnes qui viennent de me demander de les conseiller pour une école, mais je regarde les conditions, sans doute ne les remplissent-elles pas. Ce sont Myrtille Falquet, une fille des bois qui fait du fromage de chèvre et Aurélien Batondor (sic), un barman. Deux êtres absolument sublimes. Ils ont plongé par hasard — très important, le hasard — dans Fabrique de Star, le workshop que je viens de donner à Lausanne (à l’Arsenic) suivi de la pièce du même titre et je dois dire que ce qu’ils ont fait sur scène (l’un et l’autre) est tout simplement de l’ordre du trésor, de la merveille : inconscience et disponibilité à l’inconscience, humanité infinie, rien qui ne puisse me toucher plus : je buvais du petit lait en les voyant miroiter devant mes yeux, fantômes évanescents. Ça ne m’étonne donc pas du tout qu’ils aient eu l’impression de toucher à quelque chose qui leur donne envie de mettre le pied à l’étrier… J’ai d’abord pensé bien sûr à leur conseiller une école suisse, mais je les connais peu (je ne suis jamais intervenu à la Manufacture) et, qui plus est, la réputation, le niveau d’une école change souvent, même parfois d’une année à l’autre (pour de multiples raisons). Il paraît que Berne a le vent en poupe. Je ne sais pas. Ton avis...
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